Quel bois choisir pour se chauffer ?

La qualité du bois de chauffage joue un rôle majeur dans le rendement de votre dispositif de chauffage. Il y a également d’autres facteurs comme l’entretien et la conception de l’appareil, mais sans un bois de bonne qualité, inutile d’espérer un chauffage efficace. Dans cet article, nous vous proposons de découvrir quel bois choisir pour se chauffer. Vous utilisez une cheminée ou un poêle à bois pour lutter contre le froid hivernal ? Découvrez sans plus attendre tous nos conseils pour trouver le meilleur bois de chauffage et améliorer le rendement de votre dispositif.

Quel type de bois utiliser ?

Avant de détailler les types de bois à mettre dans votre insert, il est important de préciser que ce dernier se doit d’être totalement sec. Un bois destiné au chauffage ne doit pas présenter un taux d’humidité de plus de 20 %. Cela augmente terriblement la quantité de pollution émise, mais réduit aussi le rendement de votre dispositif. Malheureusement, la plupart des bois de chauffage au moment de leur livraison présentent un taux d’humidité compris entre 15 et 40 %. Il est donc extrêmement important de stipuler au vendeur que vous souhaitez du bois bien sec.

Comment savoir si le bois de chauffage est sec ?

Un bon bois sec doit être dépourvu de mousse ou de champignons. De plus, l’écorce doit être facilement détachable. Enfin, il doit résonner quand on cogne deux bûches entre elles. N’hésitez pas à vérifier tous ces paramètres lors de la livraison. Si le bois vous est livré humide, faites-le sécher chez vous à l’abri de la pluie et de l’humidité. N’hésitez pas à le refendre, des petites bûches sèchent plus rapidement que des gros rondins. Protégez-le des intempéries et faites-en sorte qu’il ne soit pas en contact avec le sol afin de garantir un séchage plus rapide.

De quel arbre doit provenir le bois de chauffage ?

Le meilleur bois de chauffage est celui de feuillu dur. Avant de vous expliquer pourquoi, nous allons voir pourquoi les autres types de bois sont moins adaptés. Les bois tendres comme celui de peuplier, de saule ou encore de bouleau se consument à trop grande vitesse pour chauffer efficacement. Ils sont bons pour l’allumage du feu, mais leur consommation pour vous chauffer serait vraiment excessive. Le bois d’arbres résineux comme le cèdre, le cyprès, le pin ou le genévrier, disposent d’un point calorifique élevé mais se consument également trop rapidement. Le bois des feuillus durs, comme le chêne, le hêtre, l’orme le charme, le frêne ou encore le robinier présentent en revanche toutes les caractéristiques pour être le bois de chauffe idéal. Il se consume très lentement et est donc totalement adapté au chauffage d’un logement. Prenez un stère de bois de chêne, elle représente 1700 kWh de chauffage. Un stère de bois de peuplier n’en représente que 1300 kWh. Si le châtaignier est également de la famille des feuillus durs, il éclate pendant la combustion et n’est donc pas recommandé. Pour réduire les émissions de pollution (CO2) il est important de brûler vos bûches après avoir enlevé l’écorce. Cela réduit considérablement les émissions de gaz à effet de serre. Enfin, oubliez les bois vernis ou traités en provenance de meubles ou de planches en tout genre, lorsqu’ils brûlent, les produits chimiques utilisés dégagent des vapeurs toxiques.

Quand acheter le bois de chauffage ?

Vous vous doutez bien que le bois, au même titre que tous les produits, est soumis à la loi de l’offre et de la demande. À l’approche de l’hiver, il y a une très forte demande et les prix flambent. Il est donc plus judicieux de remplir son stock au printemps, à la sortie de l’hiver. Le prix du bois est fixé en volume (mètres cubes) et non au poids puisque le bois sec (le meilleur) est plus léger que le bois humide.

Réduire la pollution de sa cheminée

Vous vous demandez certainement quel est l’impact de votre chauffage au bois sur l’environnement. Et bien tout dépend de l’utilisation que vous faites de votre cheminée ou poêle à bois. Si votre dispositif de chauffage au bois fonctionne efficacement, les émissions de gaz à effet de serre sont réduites. En revanche, une cheminée mal entretenue dégage une forte pollution.

Comment savoir si ma cheminée pollue ?

La présence de crasse sur les vitres, une forte quantité de braises et des parois qui se couvrent de goudron sont les signes d’une cheminée polluante. Plus exactement, votre cheminée manque d’entretien. Si à l’inverse la vitre reste propre, le feu produit une cendre fine, alors votre combustion est optimale. Les émissions de gaz à effet de serre sont réduites, mais le chauffage est également plus efficace.

Astuces pour réduire la pollution de sa cheminée

Voici quelques conseils pour réduire les émissions de pollution de votre cheminée ou poêle à bois :

1. L’allumage par le haut

Avec cette méthode originaire de Suisse, vous avez la possibilité de diviser par deux les émissions de pollutions de votre dispositif de chauffage. Pour allumer par le haut, il faut placer les plus grosses bûches en dessous de la pile. Vous positionnerez alors les plus petits fagots sur le haut et allumerez le dessus du tas en premier. Le bois va alors se consumer de haut en bas, à l’inverse de ce qu’il se passe normalement dans votre cheminée. Les gaz polluants issus de la combustion seront alors éliminés par les flammes. 

2. Le réapprovisionnement de la cheminée

Il est nécessaire de remettre du bois dès lors que le feu ne produit plus de flammes. Veillez à ne pas laisser la porte ouverte trop longtemps et placez le bois sec sur le lit de braises. 

3. Le conduit de fumée 

Pour assurer une combustion de qualité et minimiser la pollution, il est très important de contrôler le tirage de l’appareil. Le conduit de fumée doit être bien entretenu et vérifié chaque année.

4. Le ramonage

Le ramonage du conduit de fumée est un indispensable au bon fonctionnement de l’appareil de chauffage à bois. Un ramonage annuel est le minimum pour garantir l’absence d’obstruction dans le conduit. Un entretien pendant la période de chauffe et un entretien en dehors permettent de réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais également le risque d’incendie et d’intoxication au monoxyde de carbone. Il est également important de savoir qu’une bûche de ramonage ne vaut pas un vrai ramonage effectué par un professionnel comme Ramosud. 

5. Se procurer le bon bois

Pour une cheminée propre et efficace, vous l’avez compris, il est essentiel d’utiliser le bon bois. Si vous cherchez du bois dans les alentours d’Aix-en-Provence et Marseille, l’entreprise de livraison de bois de chauffage à Gignac-la-Nerthe livre du bois de chauffage d’excellente qualité. Vous pouvez le faire confiance pour vous procurer du bois des meilleures essences, de l’allumage à la bûche de chauffe.